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ASSOCIATION SPORTIVE SEIDOU MAÏMOUNA ( AS SEIMA )
ECONOMIE DU BENIN

 
Après la crise économique de la fin des années 80 et l'abandon de l'idéologie marxiste, le Bénin a opéré de profondes réformes économiques. Ces différents programmes ajoutés à l'évolution favorable des cours du coton, au commerce de réexportation, à l'accroissement du trafic sur le port autonome de Cotonou et aux programmes de privatisation des secteurs productifs, ont largement contribué à la reprise de l'économie.  
 
Depuis la mise en place du premier plan d'ajustement structurel du FMI, en 1989, les déséquilibres des finances publiques connaissent un redressement spectaculaire favorisé par un processus d'assainissement des finances publiques grâce à la réforme de l'administration fiscale, à la lutte contre la fraude, à la réduction des exonérations et à l'élargissement de l'assiette de l'impôt. En 1998, la mobilisation de recettes globales a atteint 208 milliards de F CFA partagées par la douane (105 milliards F CFA), le fisc (89 milliards F CFA) et les recettes du trésor (13 milliards de F CFA).  
 
Par ailleurs, le code des investissements du Bénin garantit à toute personne physique ou morale, nationale ou étrangère la liberté d'entreprendre toute activité industrielle, agricole, commerciale ou artisanale autorisée par l'Etat. L'investisseur jouit également, entre autres, de la liberté de gestion et de transfert des capitaux. Le code des investissements accorde une priorité et des avantages aux entreprises qui contribuent à la valorisation des ressources locales, à la création d'emploi et de la valeur ajoutée.  
 
Secteur primaire : L'agriculture constitue la base de l'économie béninoise et compte pour 40u P.I.B. Il s'agit d'une agriculture extensive à production essentiellement vivrière et pratiquée par 80e la population active qui s'adonnent à la culture du mais, du manioc, du haricot, de l'igname, du sorgho. Parmi les produits d'exportation, le palmier à huile, l'arachide et le coton ont été bien vendus ces dernières années. De cette croissance économique, le coton tient un rôle de premier plan et représente 80es exportations. 
Avec son programmes de diversification des produits agricoles, le gouvernement compte renforcer ce secteur par la réhabilitation du secteur du palmier à huile (première culture d'exportation au cours des années 60) et par l'augmentation de la superficie plantée d'ananas et de riz. La riziculture bénéficie actuellement d'un programme de développement exécuté conjointement par les gouvernements béninois, vietnamiens et l'organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (F. A.O).  
La production animale demeure modeste. Elle est constituée majoritairement d'ovins, de caprins, de bovins, de volaille et de porcins. Quant à la production halieutique suffit à peine aux populations malgré les possibilités existantes dans ce domaine : cours d'eau permanents aménageables pour la pisciculture.  
 
Secteur secondaire : L'industrie est encore embryonnaire. La cimenterie, la minoterie, le textile et les transformations alimentaires dominent ce secteur handicapé par les aléas climatiques, énergétique et conjoncturel du marché international. Pourtant, ce ne sont pas les ressources naturelles qui manquent au Bénin car, en plus des ressources minières déjà exploitées, de nombreux gisements inexploités existent au nombre desquels on compte le gisements de fer de Lombou-Lombou, l'Or de Perma, les phosphates du Mékrou, etc.. Les besoins énergétiques du Bénin sont grands mais sont couverts par le bois (86 les hydrocarbures (16et l'électricité (3 Avec la crise énergétique de 1998, les autorités ont installé deux turbines à gaz pouvant fournir jusqu'à 60es besoins cumulés en énergie du Bénin et du Togo.  
 
Secteur tertiaire : le secteur est dominé par le commerce et les activités de transport, et par le tourisme qui se développe peu à peu. Une situation géographique exceptionnelle fait de Cotonou un port à vocation régionale. A égale distance des ports de Lagos et de Lomé et plus proche de l'est du Mali et du Burkina, le Port de Cotonou offre une plate-forme de transit portuaire et ferroviaire de dimension internationale pour ces pays enclavés. Le Niger, le Mali et le Burkina disposent sur les quais du port de Cotonou de hangars d'entrepôt de marchandises. Le trafic dans ce port a atteint en 1998, 2,22 millions de tonnes. 
Le commerce en 1998 est marqué par un fort échange de produits vivriers à l'intérieur du pays, par une importation des produits manufacturés pour un total de 3,77 milliards de FF, par une exportation de matières première (coton, huile de palme, ciment, noix de cajou, agrumes ... ) d'un montant de 1,12 FF et par une réexportation de produits manufacturés vers les pays limitrophes notamment le Nigeria. On note un déséquilibre structurel du commerce extérieur que s'évertuera à résorber ou freiner la loi des finances de l'an 2000 maintenant que la crise énergétique est jugulée et que de perspectives meilleures s'annoncent pour la relance de la production au Bénin. Les partenaires de ces échanges sont le Brésil, l'Indonésie, le Portugal, le Maroc, la Thaïlande, l'Italie.  

  
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Modifié en dernier lieu le 22.01.2007
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